Les étapes de l'orientation en ITEP
Comment ?
L’orientation vers un ITEP se fait par décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) du département de résidence suite à une ESS (équipe de suivi de la scolarisation) lien avec l’ASH EN. C’est ensuite le service MDA (Maison Départementale de l’autonomie) qui s’occupe de la gestion du dossier de la personne à accueillir. (cf. projet établissement).
Equipe de suivi de la scolarisation
Décision de la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH)
Gestion du dossier par la MDA
Etre orienté en ITEP
Pourquoi ?
Les ITEP sont des institutions médico-sociales placées dans le champ de compétence de l’Etat et financées par l’assurance maladie. Les orientations en ITEP sont notifiées par la MDA, Maisons départementales de l’Autonomie.
Le handicap est défini par la loi :
Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.
Les DITEP sont définis par décret :
Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques accueillent les enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages. Ces enfants, adolescents et jeunes adultes se trouvent, malgré des potentialités intellectuelles et cognitives préservées, engagés dans un processus handicapant qui nécessite le recours à des actions conjuguées et à un accompagnement personnalisé (…).
Les difficultés psychologiques constituent un processus handicapant risquant de compromettre le potentiel de participation sociale et d’évoluer d’une fragilité vers une incapacité psychique.
Ces difficultés sont:
- compatibles avec un maintien des fonctions intellectuelles,
- instables, c’est-à-dire variables dans le temps ou selon les contextes.
Les conséquences de ces difficultés psychologiques pour ces enfants et ces adolescents se caractérisent par :
- une perturbation fréquente :
- de la faculté de penser et d’agir,
- de la perception de soi-même,
- de la relation aux autres,
- une difficulté à :
- vivre et organiser le quotidien,
- concevoir et formuler des projets,
- comprendre et respecter des limites ou des règles,
- suivre une scolarité sereine et non perturbée par le comportement
Les conséquences de ces difficultés psychologiques pour l’entourage et la vie sociale se caractérisent par :
- une incompréhension liée :
- au caractère invisible des troubles, voire à leur déni,
- à l’aspect imprévisible du comportement,
- à la nature réversible du processus handicapant,
- une représentation faussée :
- stigmatisation voire rejet de la personne vécue comme perturbatrice,
- culpabilisation fréquente de l’entourage familial,
- ignorance courante de la dimension multifactorielle de l’origine des troubles.